UNE EXPERIENCE AUTOUR DES REPRESENTATIONS NUMERIQUES
F. VAUTROT CPCAIEN Saint-Dizier
Description :
La travail que je vous propose, ou plutôt que je vous soumets, est très largement inspiré des cartes nombres GS de Céline GUILLEMIN, elle-même inspirée des cartes nombres de Vincent CORDEBARD (kissékakopié ?)
Contexte : dans la classe de Valérie Martin, MS/GS en ZEP, prise en charge d’un groupe de 5 élèves. Dans la mesure du possible, j’ai tenté de m’insérer au maximum dans la pratique réelle de la classe, en respectant les horaires attribués habituellement aux ateliers, et en faisant en sorte que ce type d’activités puisse être repris par les collègues sans grand problème d’adaptation.
L’objectif est de travailler sur les différentes représentations du nombre, qu’elles soient analogiques, ou numériques. Les représentations de type « additives » (décomposition-recomposition) sont particulièrement intéressantes, en accord avec les théories de Rémi BRISSIAUD, qui me semblent -en première analyse- pertinentes pour la construction du nombre. C’est ainsi que les représentations des doigts (avec une puis 2 mains ), des constellations (conventionnelles ou pas, parfois scindées), des cartes à points sur deux rangées et des collections hétérogènes des cartes nombres seront privilégiées. L’idée est double : elle est à la fois celle de mettre en évidence « que l'idée de nombre, c'est ce qui perdure quand une fois éliminées couleurs, formes, fonctions des objets d'une collection, il demeure quelque chose de l'ordre du même entre des collections »[1] et celle du concept piagétien « d’abstraction réfléchissante »[2] qui permet cette démarche à travers la confrontation d’une série de collections équipotentes. Pour résumer, l’enfant construit l’idée du 5 à travers sa confrontation avec 5 personnages, 5 chiens, 5 doigts, 5 points …qu’on lui présente comme « pareils »
Nous compléterons cette petite et modeste expérimentation avec quelques situations-problèmes permettant la mise en évidence du rôle des nombres comme mémoire d’une quantité. La question centrale sera la suivante : comment les enfants utiliseront-ils ces connaissances « additives » des quantités pour les communiquer après mise à distance (spatiale ou temporelle), à l’oral ou à l’écrit ? Ce sera la deuxième grande observation à mener.
Les représentations orales ne sont pas oubliées, chacune des séquences débute par des jeux autour de la suite numérique orale et la présentation d’une comptine.
Pour l’apprentissage de la suite orale, voir ce lien (document Frédérique BOURGEOIS, IMF Chaumont)
Pour une relecture éventuelle plus aisée, je vous propose une navigation par séquence :
Matériel
à télécharger :
Les différents tableaux, cartes et supports utilisés dans cette expérimentation.
Pour une compatibilité
maximum, merci d’utiliser Internet Explorer (quelques soucis avecFirefox)
Cartes
télécharger les cartes nombres (documents Vincent CORDEBARD - zip)
Cartes à points (document Jean-Luc Brégeon et Michele Thénot)
Cartes coccinelles (document inspiré du livre « albums à compter », Editions RETZ)
Cartes à jouer (document Jean-Louis Sigrist)
Tableaux
Tableau constellation mélangées
Tableau cartes à points mélangés
Bibliographie succincte et principaux liens :
« COMMENT LES ENFANTS
APPRENNENT A CALCULER » Rémi Brissiaud RETZ 2003
« Des situations pour apprendre le nombre Au cycle 1 et
en GS» - Sceren/CRDP Champagne-Ardennes - Lisbeth NEY, Claude RAJAIN,
Evelyne VASLOT
« Comptes
pour petits et grands » -Magnard- Stella BARUK
« Apprentissages
numériques Grande section de maternelle » -Hatier /
Ermel- CHARNAY, DOUAIRE, GUILLAUME
et collectif
Revue
Grand N spécial maternelle et n° 43, 49 et 50
Les
archives professionnelles de Vincent Cordebard : http://dedalila.org/lepluswikini/wakka.php?wiki=MathematiqueS
Les
contributions de Céline Guillemin : http://dedalila.org/lepluswikini/wakka.php?wiki=CelineGui
Le
site de Jean-Luc Brégeon : http://pagesperso-orange.fr/jean-luc.bregeon/
Le
site de Jean-Louis SIGRIST : http://www.jlsigrist.com/